samedi 22 janvier 2011

Oliver Twist de Roman Polanski

Oliver Twist de Roman Polanski [Drame]

Roman Polanski et l'écrivain Ronal Harwood ont ré-imaginé l'histoire classique de Charles Dickens "d'un jeune garçon orphelin qui s'implique avec une bande de pickpockets au 19ème siècle à Londres. Abandonné à un âge précoce, Oliver Twist (Barney Clark) est forcé de vivre dans un dépôt de mendicité tyrannisée par le terrible M. Bumble, qui trompe les garçons de leurs maigres rations. Desespéré et déterminé, Oliver fait sa fuite dans les rues de Londres. Sans le sou et tout seul, il est attiré dans un monde de la criminalité par le sinistre Fagin (Sir Ben Kingsley) - le cerveau d'un gang de voleurs à la tire miniature. sauvetage d'Olivier par la bonté de M. Brownlow n'est que le début d'une série d'aventures qui le conduisent à la promesse d'une vie meilleure.



Le fait-divers qui inspira Charles Dickens

Souvenez-vous de la scène d’Oliver Twist dans laquelle une pauvre prostituée, Nancy, est sauvagement poignardée dans son lit. Selon l’écrivain Rebecca Gowers, elle serait directement inspirée d’un meurtre réel, celui d’Eliza Grimwood, survenu en 1838 mais rendu public par le Daily Telegraph en juin 1888, soit tout juste quatre mois avant la publication du roman de Dickens...

Dickens aurait trouvé dans ce crime sordide survenu dans les bas-fonds londoniens matière à son roman. Miss Gowers a retrouvé des archives appartenant au romancier concernant cette affaire, ainsi que deux lettres écrites respectivement avant et après le meurtre, dans lesquelles Dickens expose d’abord son manque d’imagination concernant ses personnages, puis fait preuve d'un soudain regain d’inspiration dans la seconde lettre. La description du meurtre d’Eliza Grimwood, relaté par la presse de l’époque, comporte de nombreuses similitudes avec celui de la fiction.

jeudi 20 janvier 2011

L'Angleterre du XIXe et sa capitale Londres

L'Angleterre industrielle du XIXe siècle, Charles Dickens crée une véritable comédie humaine où se côtoient le rire et les larmes. L'importance de Londres dans le roman « dickensien » reflète l'importance qu'a prise cette ville qui était à l'époque la capitale industrielle de l'Europe et du monde. La topographie de la ville se résumait aux docks, aux bas-fonds. Dans les romans du XVIIIe siècle, Londres est une ville optimiste, où le héros s'amuse et peut mener à bien son ascension sociale. Au XIXe siècle, elle broie l'individu.